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Le Ministère de l’Education Nationale a lancé avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP/UNFPA) à l’Institution Immaculée Conception, un atelier sur la révision des curricula d’Education à la Santé Sexuelle et Reproductive (ESSR) au secondaire.

Cette importante activité fait partie intégrante des réformes circulaires en cours au sein du département de l’Education nationale en vue d’améliorer la qualité des enseignements dispensés aux élèves du cycle secondaire et vise à renforcer les connaissances tant des enseignants que des apprenants sur les questions de santé sexuelle et reproductive (grossesses précoces, VIH/Sida, IST, violences basées sur le genre…).

Ainsi donc, comme l’a souligné M. Laurent Mouty Mabicka, Secrétaire Général Adjoint 1 du Ministère de l’Education nationale dans son allocution circonstancielle « l’Education à la santé sexuelle et de la Reproduction encore appelée Education Sexuelle Complète, qui s’inscrit dans une dynamique de diversification et de complétude de connaissances et de compétences, devient une réponse éducative qui permet, non seulement à nos élèves de faire face aux maux qui minent la jeunesse, mais aussi à l’Ecole de se rapprocher davantage du milieu et des conditions des élèves ».

L’atelier s’articule autour de 6 modules qui portent sur les généralités sur la santé sexuelle et reproductive ainsi que les problèmes y rattachés, notamment les grossesses précoces, les violences en milieu scolaire ; les principes directeurs en Education à la santé sexuelle et reproductive (ESSR) et enfin, les contenus ESSR intégrés et la présentation de l’outil et l’analyse des curricula ESSR au secondaire.

Tel que l’a signifié Mme Blanche Reine Mebaley, Directeur Général de l’Enseignement Scolaire et Normal, «l’intégration ou la mise en pratique de ces curricula dans les programmes scolaires devrait intervenir dès la rentrée scolaire prochaine».

L’UNFPA a une fois de plus à travers cette formation, marqué l’importance accordé aux questions de jeunesse, notamment ceux liés aux grossesses précoces, à la déperdition scolaire, les violences en milieu scolaire… Dans ses propos de circonstance, Dr. Patricia Keba, Représentant Adjoint de l’UNFPA a souligné « il y’a nécessité de mener des actions de prévention et de sensibilisation en milieu scolaire. En effet, avec une connaissance limitée de leur propre corps, les adolescents entrent dans la vie sexuelle sans avoir reçu au préalable une préparation, s’exposant ainsi à tous les problèmes liés à la Santé sexuelle et reproductive. Par ailleurs, la sexualité demeure encore tabou chez certains parents, d’où la nécessité de travailler de concert avec les éducateurs en vue d’une prise en compte des questions de SSR dans les différents enseignements ».

L’atelier qui a débuté hier, 14 mai 2018, est prévu s’étaler jusqu’au 9 juin prochain va donc donner l’opportunité d’appréhender les concepts de SSR, de faire une analyse du niveau et de la qualité de l’enseignement des questions de SSR au secondaire, en vue de proposer un dispositif pertinent et adapté au niveau de compréhension des élèves.

Rappelons que l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population, est une agence de développement international qui œuvre afin que chaque grossesse soit désirée, chaque accouchement soit sans danger et le potentiel de chaque jeune accompli.