Dounia Park, au cap Esterias, une banlieue de Libreville au Gabon a abrité un atelier qui a réuni le bureau UNFPA au Gabon, les représentants du gouvernement, les organisations de la société civile et des partenaires au développement. Le principal objectif de l’atelier était d’élaborer le huitième (8e)programme de coopération Gabon – UNFPA. Le processus de formulation de ce 8e programme de coopération s’inscrit dans un cadre qui intègre à la fois les priorités nationales, les engagements du Système des Nations Unies (SNU) en réponse aux besoins nationaux ainsi que les orientations et axes stratégiques déclinés dans le Plan Stratégique 2022 – 2025 de l’UNFPA. Les besoins et les priorités de développement national au Gabon sont énoncés à travers trois documents stratégiques que sont le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE vision 2025), le Plan de Relance Economique (PRE, 2017-2019) et le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT, 2021-2023). Le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD) est aligné sur les priorités stratégiques définies dans le PSGE.
Le Plan Stratégique (PS) de l’UNFPA pour 2022 – 2025 est également un document de référence dans le processus de développement du nouveau programme de coopération entre UNFPA et le gouvernement. Ce Plan qui retrace l’orientation stratégique actuelle de l’UNFPA est un « appel à l’action » à travers lequel l’UNFPA entend contribuer au programme de développement durable à travers un accès universel à la santé sexuelle et reproductive, le respect des droits en matière de reproduction pour tous et l’accélération de la mise en œuvre du programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD). Pour ce faire, le Plan Stratégique se concentre sur les axes stratégiques, mode d’engagement et leviers clé pour accélérer l’atteinte des 3 résultats transformateurs, notamment (i) mettre fin aux besoins non satisfaits en planification familiale ; (ii) mettre fin aux décès maternels évitables ; (iii) mettre fin aux violences basées sur le genre et aux pratiques néfastes.
Les travaux se sont déroulés pendant trois (3) jours selon un processus participatif incluant le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et les représentant des populations laissez de côté. Dans son mot de bienvenue, le Dr. Agathe Lawson, Représentant Résident a.i a rappelé la nécessité de « … s’accorder sur le contenu de ces axes stratégiques d’intervention et d’élaborer le CPD8 tenant compte des défis actuels, des synergies , des complémentarités et de la coordination programmatiques. Je suis persuadé que vos contributions et expertises couplées à la qualité des échanges, permettront de disposer d’un Programme ambitieux et innovant en faveur de la santé de la reproduction et la protection, des femmes et des jeunes, filles et garçons, en particulier les plus vulnérables ». Monsieur Adien Ella Abessolo a pour sa part encourager les participant à « …faire valoir votre expertise dans les sujets qui seront abordés afin de faire en sorte que le futur programme de coopération puisse contribuer efficacement à la résolution des problèmes clés que rencontrent les populations dans notre pays parmi lesquels la santé maternelle, planification familiale et les violences basées sur le genre ».
Le document proposé lors de cet atelier pour le 8e programme de coopération devra passer par d’autres étapes afin d’être validé. La mise en œuvre de ce programme se fera sur une période de cinq (5) ans, de 2023 à 2027.