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LES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES AU GABON

LES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES AU GABON

Actualités

LES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES AU GABON

calendar_today 01 Février 2020

Mme Prisca Koho, Ministre de la promotion et de l’intégration de la femme au développement, chargé de la lutte contre les violences faites aux femmes

La violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent. La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques. Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.

Le thème de la campagne 2019 est : « Orangez le monde : La « Génération Égalité » s'oppose au viol ». Comme pour les éditions précédentes, cette date a aussi marqué le début des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Au Gabon, de nombreux événements ont été organisés à travers le pays, pour sensibiliser et rappeler la nécessité d’un avenir sans violence.

Ainsi, sur invitation du ministère de la Promotion et de l’Intégration de la femme au développement, chargé de la Lutte contre les violences faites aux femmes, les organisations non gouvernementales et associations se sont retrouvées à l’auditorium de l’immeuble Arambo le vendredi 15 novembre à 16h afin de mutualiser leurs actions pour marquer les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le ministre a présenté le programme officiel qui a meublé les 16 jours d’activisme notamment la tenue d’une conférence interactive pour expliquer aux uns et aux autres la nécessité de briser le silence qui entoure ces violences donc de dénoncer ces crimes, la conférence sur les violences sexuelles dans le couple qui a été animée par « le salon de la femme », les séances de fitness de l’association nationale de fitness du Gabon, les sensibilisations au sein des établissements scolaires, le samedi 30 novembre, une marche sportive orange s’est faite entre le PK5 et le PK12 à partir de 7h.



La 1ere dame, Mme Sylvia Bongo (centre), entourée du 1er ministre, son excellence M. Julien Nkoghe Bekale
et du ministre en charge de la promotion de la femme, son excellence Mme Prisca Koho

La cérémonie de clôture de la campagne des 16 jours d’activisme a eu lieu au Radisson Blu en présence de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, du premier ministren son excellence M. Julien Nkoghe Bekale, de plusieurs membres du.Gouvernement, dont la ministre chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes, son excellence Mme Prisca Koho, des associations et ONG, des représentants des agences du système des Nations Unies.

Pour donner corps à l’engagement du président de la République, son excellence Ali Bongo Ondimba, en faveur de l’amélioration de la condition des femmes, monsieur Julien Nkoghe Bekale a annoncé la décision du Gouvernement de mettre en œuvre toutes les recommandations faites à travers le plaidoyer de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba. Trois mesures prioritaires seront appliquées dans un premier temps : l’adoption d’une loi spécifique sur les violences basées sur le genre ; la construction d’un centre de transit pour les femmes victimes des violences basées sur le genre ; le renforcement du système préventif de protection des élèves, particulièrement des jeunes filles, contre les abus et les pratiques néfastes constatées en milieu scolaire.