Les Nations Unies (2001) propose une définition intégrée de l’autonomisation de la femme considérée comme étant « le sentiment de l’estime de soi pour les femmes, le droit de faire des choix, le droit d’accéder aux opportunités et aux ressources, le droit de contrôler sa propre vie au sein et à l’extérieur du ménage, la capacité d’influencer des changements sociaux visant à créer un ordre social et économique plus juste tant sur les scènes nationales qu’internationales ». Pour sa part, l’OIT (2011) propose cinq (5) obstacles à l’autonomisation économique des femmes : (1) des politiques de l’emploi et des pratiques de recrutement discriminatoires, (2) un partage inégal des responsabilités au sein de la famille et du ménage, (3) la non-maîtrise des ressources productives comme la terre et les biens, (4) les femmes restent minoritaires dans les postes à responsabilités, (5) les femmes sont reléguées dans les activités mal rémunérées et peu reconnues.